Travailler dans l’animation

Travailler dans l’animation

Travailler dans l’animation : les métiers et les formations qui existentTrouver un emploi n’est jamais une tâche très simple. Surtout lorsqu’il s’agit de trouver un emploi qui vous plaît, dans un domaine qui nécessite des diplômes et des qualifications particulières !

C’est par exemple le cas si vous souhaitez travailler dans l’animation. Responsable d’enfants ou de participants, vous vivez des expériences riches en rencontres mais également en obligations et responsabilités.

Afin de s’assurer que vous êtes apte à animer et guider un groupe dans diverses activités, de nombreux postes requièrent une formation d’animateur.

C’est souvent une condition sine qua non, à laquelle est soumise l’obtention de nombreux emplois dans le secteur de l’animation.

Obtenir le BAFA ou le BPJEPS pour travailler dans la fonction publique territoriale, dans le secteur privé ou dans de multiples structures d’accueil… Il s’agit peut-être d’une étape par laquelle vous devez passer.

Pour vous aider dans l’acquisition de ces formations à l’animation, DynamJeunes répond présent ! Votre Mission Locale vous explique tout sur l’emploi dans le domaine de l’animation.

Comment travailler dans l’animation ?

L’animation est un domaine d’activité qui attire beaucoup de demandeurs d’emploi, de tous les âges. C’est un secteur très attractif, car il est riche en rencontres et en expériences. L’animation possède une utilité concrète dans notre société.

Mais c’est également un secteur d’activité dont découlent de nombreuses responsabilités. Notamment celle de prendre soin d’un groupe, que ce soit des enfants ou des adultes, pour les mener d’activité en activité. C’est devant la particularité et la difficulté des métiers de l’animation, que de nombreux emplois sont soumis à l’obtention de diplômes.

Avec l’un des deux diplômes dont nous allons parler, vous pouvez travailler dans une multitude de secteurs :

  • Le milieu associatif
  • Le domaine du tourisme et de l’hôtellerie-restauration (comme les campings, les centres de vacances, les clubs enfants)
  • Le milieu scolaire
  • Le secteur de la petite enfance
  • Le secteur sanitaire et social comme les centres sociaux et les établissements de santé
  • Les résidences collectives, incluant les foyers pour les jeunes ou les maisons de retraite

BAFA et BPJEPS : découvrez deux diplômes qui vous permettront de travailler dans l’animation. Et deux diplômespour lesquels votre Mission Locale peut vous aider !

Le Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur

Le diplôme le plus connu dans le domaine de l’animation reste toujours le BAFA. C’est un diplôme accessible aux jeunes dès l’âge de 17 ans. Il permet d’exercer une multitude d’emplois dans le secteur de l’animation, et il peut être passé en parallèle d’un autre emploi, ou d’études.

C’est son adaptabilité et son accessibilité qui rendent le BAFA aussi populaire auprès des futurs animateurs.

Qu’est-ce que le BAFA ?

Le BAFA est le Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur. Il est souvent considéré comme le tout premier diplôme qu’un animateur en devenir doit passer. C’est notamment le cas parce qu’il permet d’encadrer de manière non professionnelle et occasionnelle des enfants et des ados.

C’est donc un tout premier pas dans le monde de l’animation. Concrètement, le BAFA est l’étape qui vous permet de savoir si l’animation est réellement votre vocation.

Le BAFA permet notamment de travailler avec des adolescents en accueils collectifs de mineurs, comme les colonies de vacances, les centres de loisirs ou autres. En tant qu’animateur dans ce cadre, vous servez un objectif de divertissement.

Vous emmenez les enfants et les ados dans des activités éducatives et ludiques, en compagnie d’autres animateurs.

L’objectif du BAFA est de vous préparer à assurer la sécurité physique et morale des jeunes, à les emmener d’une activité à une autre tout en participant à l’organisation. Après avoir passé le BAFA, vous serez donc capable d’encadrer et d’animer la vie quotidienne avec des enfants et des ados. Vous pourrez créer des relations et instaurer une bonne communication au sein des équipes, que ce soit avec les jeunes ou avec les autres animateurs.

Vous avez également un rôle d’éducateur, même si ce n’est pas au sens scolaire du terme.

Un travail dans l’animation se fait toujours à plusieurs : le travail d’équipe est une compétence à acquérir !

Combien coûte le BAFA ?

Le BAFA est un diplôme payant. En fonction du cursus que vous souhaitez emprunter, il peut coûter entre 500 € et 1 300 €. Il s’agit d’un investissement qui constitue en réalité un investissement dans votre avenir.

Une fois que vous passez le BAFA, vous êtes considéré comme apte à travailler avec des enfants et des adolescents dans des circonstances encadrées. Ce diplôme vous ouvre de nombreuses portes dans le secteur de l’animation.

Les aides de financement pour passer le BAFA

Toutefois, il s’agit d’une somme que tout le monde n’a pas à disposition. Si tel est votre cas, sachez qu’il existe de nombreuses organisations qui ont vocation à vous donner accès à des aides financières.

La CAF, le Conseil Départemental, le Service Civique… Ces organisations vous aident à remplir un dossier afin de faire une demande d’aide financière. Vous pouvez ainsi vous inscrire pour passer le BAFA.

Il existe également des aides adaptées à votre situation personnelle, pour les personnes en situation de handicap par exemple. Pour toute question, rendez-vous dans votre Mission Locale ! Votre conseiller ou votre conseillère peut vous aider à examiner les options dont vous disposez, et à remplir des documents de demande d’aide financière.

L’aide financière que vous obtenez vous donne accès au cursus complet du BAFA, qui ne peut pas excéder 30 mois.

Vous suivez alors :

  • Une formation générale pendant environ 8 jours
  • Un stage pratique pendant 14 jours
  • Une session d’approfondissement de 6 jours, ou de qualification de 8 jours pour valider les acquis

Une fois ces sessions terminées, vous êtes officiellement titulaire du BAFA.

Le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport

Le BPJEPS est un brevet encore différent du BAFA. C’est un diplôme supérieur, au sens où il est accessible aux plus de 18 ans, qui ont déjà obtenu le BAFA ou qui ont eu une expérience d’animateur.

Ce brevet est surtout pensé pour les personnes qui ont validé leur envie de travailler dans l’animation sur le long terme. Il s’agit d’une formation à proprement parler, qui peut durer entre 1 an et 18 mois et qui se déroule dans un organisme agréé par les Directions Régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale.

Étant plus approfondi, spécialisé et professionnalisant que le BAFA, le BPJEPS est également plus cher, puisque l’inscription coûte environ 3 600 €.

Toutefois, il existe là encore des aides financières. Pour obtenir toutes les informations sur ces aides, vous pouvez vous adresser au Conseil Régional dont dépend votre commune. Vous pouvez également prendre rendez-vous avec votre conseiller ou conseillère de la Mission Locale, afin de vous renseigner sur la démarche pour présenter un dossier de demande d’inscription au BPJEPS.

Travaillez dans l’animation avec votre Mission Locale !

L’animation est un secteur d’activité très demandé, qui recrute beaucoup. Mais c’est également un domaine dans lequel vous devez vous occuper d’autres personnes, notamment des plus jeunes.

L’animation vous donne un rôle d’animateur, mais également d’éducateur. Vous avez de nombreuses responsabilités, et c’est pour cette raison qu’il est important d’obtenir des diplômes. Ces derniers attestent de votre aptitude à guider des enfants ou des ados.

Pour vous aider à vous inscrire au BAFA ou au BPJEPS, ou pour obtenir des aides financières de la part de l’État, DynamJeunes répond présent. Nous vous aidons dans la mise en place de votre projet, et trouvons des solutions adaptées à ce que vous recherchez !

Accompagnement, affinement de votre projet professionnel et soutien quotidien : la Mission Locale est présente à toutes les étapes.

 

 

 

Tout savoir sur la formation en alternance

Tout savoir sur la formation en alternance

En France, plus de 500 000 apprentis sont formés chaque année à des métiers manuels et concrets.

Et d’ailleurs, vous avez peut-être déjà entendu parler de ce type d’apprentissage ? L’alternance apporte ce que de nombreux autres cursus ne parviennent pas à amener : une partie de théorie, et une partie de pratique.

Et pour de nombreux métiers qui reposent beaucoup sur la technique et l’artisanat, c’est une véritable aubaine ! Surtout pour les jeunes qui ne se plaisent pas dans un cursus scolaire traditionnel, ou pour les moins jeunes qui souhaitent se réorienter.

C’est là toute la beauté du contrat d’alternance : il s’adresse à tous les futurs travailleurs qui s’intéressent à un métier concerné.

Mais qui dit contrat, dit forcément conditions d’éligibilité. Et parfois constitution d’un dossier, pour trouver un employeur et un organisme de formation.

Si vous vous intéressez à la question de la formation en alternance, vous êtes au bon endroit. La Mission Locale DynamJeunes vous explique tout sur le sujet !

La formation en alternance dans toutes ses subtilités

Mais concrètement, qu’est-ce que l’alternance a de plus qu’un cursus scolaire normal ?

L’alternance a l’avantage de mêler théorie et pratique, ce qui permet de se former efficacement à un métier, directement sur le terrain.

Bien plus professionnalisantes que le cursus scolaire traditionnel, l’alternance permet aux travailleurs de créer un projet professionnel concret. Tout simplement parce que l’alternant possède un diplôme ou une certification qualifiante, doublé d’une expérience de plusieurs mois ou années en entreprise.

Cela permet d’avoir un pied dans le monde du travail, et un autre pied dans la théorie des formations aux métiers. L’alternance concerne un large éventail de métiers, et peut être très intéressante pour les étudiants :

  • Elle permet d’obtenir un diplôme ou une qualification ;
  • De mettre en pratique des enseignements théoriques ;
  • D’être rémunéré pendant la formation, en tant que salarié.

Et donc indirectement d’accéder plus facilement à l’emploi. Qui dit expérience professionnelle concrète, dit travailleur prêt à se lancer dans la vie active !

Mais l’alternance, ce sont aussi de nombreux avantages pour l’employeur. Notamment :

  • Former un futur salarié, l’intégrer dès la formation à la vie dans son entreprise ;
  • Recruter une personne qui répond aux besoins de l’entreprise ;
  • Bénéficier d’aides financières de l’État.

L’alternant est considéré comme un salarié à part entière, avec un temps de travail équivalent.

Toutefois, l’alternance se divise en deux grandes familles, chacune formée par un contrat en particulier : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.

Le contrat d’apprentissage

Le contrat d’apprentissage est un parcours de formation certifiant, qui permet de décrocher un diplôme reconnu par l’État (comme le Bac, un BTS, une Licence, un Master, un CAP…).

La forme du contrat d’apprentissage

Globalement, ce contrat s’adresse aux jeunes qui ont entre 16 ans et 29 ans révolus (et au-delà de 30 ans dans certaines conditions).

Le contrat d’apprentissage se découpe en deux périodes : une période de formation théorique et une période de pratique. La période d’apprentissage peut aller de 6 mois à 3 ans, en fonction du secteur d’activité et de la situation de l’alternant.

Du point de vue légal, la durée de la formation théorique doit être supérieure à 25 % de la durée totale du contrat d’apprentissage. L’intérêt est de laisser une place importante à la formation théorique, sans la négliger totalement.

Au cours de sa formation, l’alternant est rémunéré en fonction de son âge et de son avancée dans le contrat d’apprentissage. De manière générale, la rémunération de l’apprenti correspond à un pourcentage du SMIC.

Les employeurs concernés

Comme dans tout contrat d’alternance, l’apprenti doit avoir un organisme de formation et un employeur. Il peut chercher un employeur selon les conditions suivantes :

  • Parmi les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole, associatif ou des professions libérales
  • Parmi les employeurs du secteur public non industriel et commercial

Un contrat d’apprentissage doit être signé par l’alternant, par l’organisme de formation et par l’employeur. Des conditions d’application sont fixées, et doivent être respectées par les trois parties.

Le contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation est également un contrat d’alternance. Il poursuit un objectif presque identique : celui d’acquérir une qualification professionnelle reconnue par l’État.

Mais ce contrat diffère du contrat d’apprentissage par sa durée, ainsi que par ses conditions d’application et sa rémunération.

La forme du contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation concerne surtout les jeunes de 16 à 25 ans, les demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, les bénéficiaires du RSA, de l’ASS, de l’AAH ou d’un contrat unique d’insertion.

Ce contrat d’alternance est donc beaucoup plus large, puisqu’il peut être choisi dans le cadre d’une réorientation ou d’une difficulté à trouver du travail.

Tout comme le contrat d’apprentissage, le contrat de professionnalisation mêle théorie et pratique. La durée de la formation théorique représente entre 15 et 25 % de la durée totale du contrat. Et elle ne peut pas être inférieure à 150 heures (sauf dans certains secteurs d’activité).

Les employeurs concernés

Le contrat de professionnalisation concerne donc beaucoup plus de demandeurs, mais aussi beaucoup plus d’employeurs. L’alternant dans le cadre d’un contrat de professionnalisation peut ainsi demander à rejoindre tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue.

L’alternant est également payé dans le cadre de sa formation théorique, et dans le cadre de sa formation pratique. Là encore, sa rémunération est calculée en fonction de son âge et de son niveau de formation.

Par où commencer pour se former en alternance ?

L’alternance peut prendre plusieurs formes. Tout dépend en réalité de vous, de votre projet professionnel et de votre situation actuelle ! Si vous avez du mal à choisir, voici un petit récapitulatif des contrats d’alternance :

  • Le contrat d’apprentissage permet d’obtenir un diplôme d’État ou un titre à finalité professionnelle. Il concerne les jeunes entre 16 et 29 ans, et nécessite de trouver un employeur dans des secteurs bien précis ;
  • Le contrat de professionnalisation a comme objectif d’acquérir une qualification professionnelle reconnue ou un certificat de qualification professionnelle. Il repose sur le financement de la formation continue, et touche des catégories d’employeurs plus larges.

Vous hésitez encore ? Contacter la Mission locale et  demander un rendez-vous auprès d’un conseiller ? A DynamJeunes, nous vous aidons à mettre votre projet professionnel et de formation sur pied.

De la constitution de votre dossier Cerfa à la recherche d’employeur ou d’un organisme de formation : optez pour un accompagnement personnalisé à toutes les étapes de votre projet !

Le contrat d’engagement jeune : tout savoir sur le CEJ

Le contrat d’engagement jeune : tout savoir sur le CEJ

Le contrat d’engagement jeune : tout savoir sur le CEJ

La France, c’est en moyenne 300 000 emplois non pourvus, tous secteurs confondus. Mais la France, c’est aussi plus de 400 000 jeunes de moins de 25 ans, qui ne trouvent ni travail ni formation.

Dans le cadre du plan “1 jeune, 1 solution” mis en place en juillet 2020, le dispositif du contrat d’engagement jeune (CEJ) a vu le jour. Et comme son nom l’indique, l’objectif du CEJ est d’aider les jeunes à trouver un emploi, une formation ou un parcours d’insertion.

Si vous êtes en quête de la construction de votre avenir professionnel, que vous avez moins de 25 ans et que vous ne savez pas par où commencer, le CEJ peut être fait pour vous !

DynamJeunes vous explique tout.

Le contrat d’engagement jeune : à quoi ça sert ?

Orienter les jeunes vers des métiers d’avenir, les aider à entrer dans la vie professionnelle, leur proposer un accompagnement personnalisé : les enjeux du CEJ sont aussi nombreux que variés. Et ce n’est pas pour rien : le concept de base de ce contrat d’insertion repose sur une personnalisation totale.

L’objectif : aider les jeunes à trouver un emploi, une formation ou un parcours d’insertion. Mais pas n’importe lequel ! Il s’agit de concrétiser un avenir pro qui correspond au profil du bénéficiaire et de ses envies.

Le contrat d’engagement jeune s’adresse notamment aux personnes qui sont au chômage ou hors du radar du marché du travail : pas de formation, pas de diplôme, pas de certification…

En bref : l’idée est de donner un grand coup de pouce aux jeunes qui ne parviennent pas à accéder à unemploi durable.

Qu’est-ce que le CEJ ?

Le contrat d’engagement jeune remplace la Garantie Jeunes, qui était en place jusqu’à présent. Depuis le 1er mars 2022, le CEJ propose aux jeunes un accompagnement individuel et intensif pour les aider à trouver un travail ou une formation.

Cap sur la personnalisation du projet pro !

Il s’agit d’un parcours entièrement individualisé, mis en place par le Gouvernement. Son avantage par rapport à d’autres contrats d’insertion, c’est qu’il est pensé et conçu pour s’adapter aux particularités de chaque profil.

Le CEJ est issu d’une prise de conscience aux multiples facettes :

  • On ne sait pas toujours par où commencer pour chercher un travail
  • On n’a pas toujours les moyens de financer une formation
  • On ne sait pas forcément ce qu’on veut faire de notre vie

Ce sont des réalités qui deviennent aujourd’hui omniprésentes dans l’esprit des jeunes, et de l’État.

Le but du contrat d’engagement jeune, c’est d’aider ses bénéficiaires à mettre un pied dans le monde professionnel, et à cibler leurs envies ainsi que leur avenir pro.

Ça se présente comment ?

Pour y parvenir, les bénéficiaires du contrat d’engagement jeune ont un conseiller assigné à leur dossier. Ce dernier prévoit des rendez-vous afin d’appréhender pleinement la situation, et de déduire les orientations envisagées pour son avenir.

À la suite de ces rencontres, le conseiller va proposer tout un panel d’activités. Des ateliers collectifs avec d’autres jeunes, des stages et immersions en entreprise, des formations qualifiantes, l’accès au service civique

À raison de 15 à 20 heures par semaine, ces activités permettent de mettre en avant les compétences et qualifications du bénéficiaire, et de l’aider à construire un projet professionnel durable.

Grâce au CEJ, vous construisez votre réseau pro, vous échangez vos expériences avec d’autres jeunes bénéficiaires… Concrètement, vous obtenez un aperçu du monde du travail. Et c’est un aperçu guidé et accompagné, selon VOTRE profil !

À qui s’adresse le CEJ ?

Le contrat d’engagement jeune vise les jeunes qui ont entre 16 et 25 ans (29 ans révolus pour ceux qui sont en situation de handicap). Les bénéficiaires ne doivent avoir ni emploi, ni formation pour pouvoir profiter du CEJ.

Le contrat d’engagement jeune, c’est notamment un contrat d’insertion professionnelle qui est pensé pour les personnes qui ont des difficultés matérielles, financières et personnelles.

Si vous n’avez pas de projet pro défini, que vous perdez confiance en vos compétences et que vous n’avez pas les moyens de financer une formation, vous êtes concerné par le CEJ.

À condition, bien sûr, d’être prêt et motivé à vous lancer dans cette aventure ! La réussite de ce programmedépend en grande partie de vous, et de votre bonne volonté.

Où s’adresser pour le CEJ ?

Le CEJ est un contrat accessible par le biais de Pôle Emploi, ou de la Mission Locale la plus proche de chez vous.

Vous pouvez vous rendre dans votre Mission Locale pour demander des renseignements à un conseiller ou une conseillère : c’est très simple, et totalement gratuit !

Vous pourrez alors vérifier que vous êtes éligible au CEJ, et que ce contrat d’insertion vous correspond pleinement. À partir de là, il n’y a qu’un pas pour vous lancer dans l’aventure.

Quels engagements pour le bénéficiaire du CEJ ?

Comme tous les contrats d’insertion, le CEJ est un dispositif d’aide soumis à certaines conditions. Votre entrée dans la vie active dépend de vous, de votre motivation et de votre implication.

Lorsque vous vous engagez dans le CEJ, vous acceptez de suivre les formations, ateliers et stages qui vous sont attribués par votre conseiller. En cas d’impossibilité de vous présenter à l’activité prévue, vous devez apporter un justificatif.

Bon à avoir :

Si vous ne respectez pas vos engagements sans raison valable, votre accès au CEJ sera suspendu.

Quelle est la durée d’un CEJ ?

Le contrat d’engagement jeune peut durer entre 6 et 12 mois. À la fin des 12 mois, votre conseiller de la Mission Locale peut décider de prolonger votre contrat pour une durée de 6 mois supplémentaires.

Bon à savoir :

Si, pendant la durée de votre CEJ, vous vous engagez dans un parcours ou contrat mis en place par d’autres organismes d’insertion ou de formation, votre CEJ est prolongé.

Les contrats concernés sont par exemple les périodes d’engagement volontaires dans le cadre du service national universel, ou les contrats uniques d’insertion.

Quelles sont les aides pour un CEJ ?

Une professionnalisation, une aide dans votre projet professionnel, un accompagnement personnalisé… Le CEJ va encore plus loin, en proposant une allocation financière pouvant aller jusqu’à 500 € par mois.Cette allocation est calculée en fonction de :

  • Votre âge
  • Vos ressources
  • Votre statut (notamment en ce qui concerne votre foyer fiscal)
  • Le respect de vos engagements

Vous pouvez connaître le montant de votre aide CEJ en effectuant une simulation en ligne.

Bon à savoir :

Votre Mission Locale versera votre allocation par l’intermédiaire de l’ASP. Vous disposez de 3 mois à compter du début de votre CEJ pour envoyer toutes les pièces justificatives demandées.

Après un CEJ

Une fois votre CEJ terminé, si vous n’avez pas trouvé d’emploi ou de formation, ce dernier peut être prolongé pour encore 6 mois.

Sinon, il ne vous reste plus qu’à mettre à profit votre tout nouveau réseau professionnel pour entamer la concrétisation de votre projet d’avenir !

Le contrat d’engagement jeune, la solution sur-mesure pour trouver un emploi

Le contrat d’engagement jeune est le dispositif qui remplace aujourd’hui la Garantie Jeunes. Il s’agit d’un contrat d’insertion qui aide les 16 à 25 ans (ou moins de 30 pour les personnes en situation de handicap) à construire leur projet professionnel, et à le concrétiser.

Ateliers, stages, emplois, parcours de formation… C’est un contrat entièrement personnalisé, qui repose sur lacréation d’un projet en cohérence avec vos attentes.

Vous aussi, vous souhaitez profiter d’un accès à l’emploi durable ? Vous avez besoin d’un accompagnement sur-mesure pour mettre un pied dans le monde professionnel ? Rendez-vous à la Mission Locale DynamJeunes ! Nous nous occupons de créer votre contrat d’engagement jeune, afin de vous aider à vous lancer dans la vie active.

Ensemble, créons un projet pro qui vous ressemble.

Réussir son CV et sa lettre de motivation

Réussir son CV et sa lettre de motivation

 

Rédiger un CV et une lettre de motivation n’est pas facile. Trouvez les bons réflexes, grâce à l’accompagnement d’une Mission Locale !

Comment faire un CV et une lettre de motivation ?

Trouver un travail commence avant tout par le chercher. Et chercher un travail, ce n’est pas toujours une tâche très simple ! Il y a quelques étapes à suivre, et parfois certains codes à respecter.

 

Dans tous les cas, votre Mission Locale est là pour vous aider à trouver un emploi adéquat à vos recherches. Parce que votre profil est unique et que vous avez besoin d’une recherche d’emploi adaptée à votre personnalité, nous vous proposons l’aide de nos services d’emploi.

 

Commençons par le commencement : la rédaction du CV et de la lettre de motivation. Ce sont des étapes essentielles, qu’il ne faut surtout pas négliger.

 

DynamJeunes vous en dit plus sur ces incontournables de la recherche d’un emploi !

 

Le CV et la lettre de motivation : la base pour trouver un emploi !

Le CV et la lettre de motivation sont les Saint Graal de la quête d’un travail. Ce sont les éléments que vous allez envoyer à chaque offre d’emploi qui correspond à votre recherche. En toute logique, ce sont donc les éléments qui vont donner envie, ou non, au recruteur de vous rencontrer. Rien que ça !

 

Réussir votre CV et votre lettre de motivation, c’est décrocher un entretien d’embauche. L’entretien d’embauche a l’avantage de la rencontre : vous pouvez faire bonne impression en personne. Pour le CV et la lettre de motivation, c’est un peu différent.

 

Il s’agit en effet de donner envie au recruteur de vous rencontrer. Or, sur papier il est parfois compliqué de faire bonne impression. Disons que la première sélection repose exclusivement sur vos qualifications, et non sur votre aisance à l’oral.

 

Toutefois, il existe certaines astuces pour se différencier des autres candidats, et décrocher un entretien en peu de temps. On vous donne toutes les infos !

 

Faire un CV : 8 conseils concrets pour un CV réussi

Commençons par le CV. Le curriculum vitae, qui signifie tout simplement “carrière de la vie”. C’est un document (souvent sous forme de tableau) qui regroupe toutes vos expériences professionnelles, votre état civil, votre formation… En bref, toute votre vie professionnelle et vos qualifications couchées sur papier.

 

C’est le document le plus officiel de la recherche d’emploi, parce qu’il sert à montrer que vous êtes qualifié pour le poste convoité. Toutefois, il ne suffit pas de lister vos anciennes expériences et de signer. Faire un bon CV, ça se travaille. Et c’est exactement pour ça que nous sommes là !

 

1 – Mettre en valeur vos compétences et vos expériences

Pour faire un bon CV, la première chose à faire est de valoriser vos compétences et vos expériences professionnelles. Vous pouvez commencer par lister tous les endroits où vous avez travaillé, toutes les formations que vous avez suivies.

 

Une fois cette liste établie, il faut faire un tri ! Il est important de mettre en avant uniquement les expériences et qualifications en rapport avec le poste que vous convoitez.

 

Un petit conseil :

Souvent, les recruteurs reçoivent des CV à la pelle. Il est donc important que les éléments soient vraiment mis en avant. Par exemple, par une mise en gras ou un changement de police ou de taille.

 

2 – Miser sur le design de votre CV

Comme on vient de le dire, les responsables de recrutement reçoivent des CV à foison. Leur choix de le garder dans la pile ou non se fait donc en seulement quelques secondes. Ce qui signifie qu’il n’y a pas que le contenu qui compte : il y a aussi l’apparence de votre CV.

 

Prenez le temps de mettre au point un CV au design attrayant, bien fait et surtout aéré. Vous pouvez mettre des couleurs, mais notez que si vous envoyez votre CV par mail, ce dernier sera imprimé en noir et blanc.

 

3 – Faire une page au maximum

Ça fait partie du B.A-BA de la création de CV : une page, pas plus ! Si vous commencez tout juste dans la vie active, remplir votre CV d’expériences inutiles n’est pas conseillé. Il est préférable d’avoir un CV court et efficace qu’un CV long et vide de contenu.

 

4 – Décrire les missions et responsabilités que vous avez assumées

Lorsque vous notez toutes vos expériences professionnelles et qualifications, vous pouvez utiliser deux-trois mots pour décrire les responsabilités et missions que vous avez eues.

 

Par exemple, si vous avez été manager vous pouvez préciser que vous avez géré une équipe, des stocks, la responsabilité d’un magasin… Le fait de décrire les missions permet au recruteur d’avoir une idée concrète de ce que vous avez fait dans le cadre de vos autres expériences professionnelles.

 

5 – Ne pas mentir

Mentir sur votre CV ou en rajouter, c’est loin d’être une bonne idée. Tout simplement parce que tout finit par se savoir ! Tout ce que vous écrivez sur votre CV peut faire l’objet d’une question par le recruteur.

Et si ce dernier se rend compte que vous avez menti sur votre CV, vous pouvez être sûr que votre candidature tombera à l’eau. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? La réponse est non.

 

6 – Demander son avis à votre entourage

Les critiques constructives sont toujours utiles ! Si vous avez des proches qui s’y connaissent dans le recrutement et les CV, n’hésitez pas à leur demander des conseils.

 

N’hésitez pas à assister à des ateliers comme les mardis de l’emploi à DynamJeunes ! Nous vous aidons à mettre au point un CV qui vous ressemble et correspond aux bonnes offres d’emploi.

 

7 – Ne pas oublier vos informations de contact

Un élément que l’on oublie parfois dans les CV : les informations de contact ! En effet, même si vous envoyez votre CV accompagné d’une lettre de motivation, il peut arriver que les deux soient dissociés.

 

8 – Prévoir un CV personnalisé pour chaque offre d’emploi

Enfin, le dernier conseil que l’on peut vous donner sur le CV est de créer des CV personnalisés pour chaque offre d’emploi. Alors forcément, comme ce CV correspond à votre profil professionnel, il ne va pas changer du tout au tout.

 

Cependant, les informations intéressantes mises en avant peuvent varier d’un poste à l’autre. Veillez à personnaliser votre CV pour vous différencier des autres candidats !

 

Faire une lettre de motivation

Une fois que votre CV a passé la première sélection, c’est la lettre de motivation qui peut faire toute la différence. La lettre de motivation sert à expliquer pourquoi vous voulez ce poste, et pourquoi vous le méritez. Et tout comme le CV, elle répond à des règles bien précises.

 

La structure d’une lettre de motivation

Tout d’abord, la lettre de motivation doit suivre une structure déterminée. Elle doit contenir :

 

  • Votre nom et vos coordonnées (c’est quand même plus pratique pour vous contacter)
  • Le destinataire, avec son nom et son adresse
  • Les lieu et date d’envoi de la lettre
  • L’objet de la lettre
  • Le corps de la lettre :
    • Une première partie où vous présentez ce que vous connaissez de l’entreprise
    • Une deuxième partie où vous parlez de vos et de vos qualifications
    • Une troisième partie qui détermine pourquoi vous êtes LA personne pour le poste
  • Une formule de politesse avec votre signature manuscrite

 

Que doit expliquer votre lettre de motivation ?

Ce qui est le plus compliqué dans la rédaction de la lettre de motivation, c’est de rédiger le corps du texte. En effet, vous devez choisir les bonnes tournures de phrases pour faire comprendre à votre interlocuteur à quel point vous désirez et méritez le poste en question.

 

Les trois parties du corps du texte doivent s’enchaîner de manière habile, et surtout bien représenter la personne que vous êtes. Flatter l’entreprise sans trop en faire, vanter vos compétences en restant modeste… Tout est une question de juste milieu.

 

Qu’est-ce qui différencie une bonne lettre de motivation d’une mauvaise ?

Votre lettre de motivation doit respecter les codes et la structure, cela va sans dire. Mais elle doit également vous être personnelle : si vous rédigez une lettre de motivation banale, comme les autres et avec des phrases vides de contenu, vous n’allez pas marquer le recruteur.

 

L’objectif de la lettre de motivation est de vous différencier. Et de montrer la personne que vous êtes : prenez donc le temps de faire une lettre de motivation unique.

Faire un CV et une lettre de motivation : demandez de l’aide !

Rédiger un CV et une lettre de motivation n’est pas facile. Il faut se différencier des autres, tout en respectant les codes… Un vrai casse-tête !

 

Pour demander un coup de main, et si vous vous rendiez dans votre Mission Locale DynamJeunes ? Du tri de vos expériences professionnelles à la perfection de votre tournure de phrase, nous vous aidons à faire un CV et une lettre de motivation uniques et efficaces.